Avant propos

Un lecteur épistolier, le 16 juin 2023 : « Votre site est vraiment impressionnant en termes de partage et de suivi ».

INTRODUCTION

La révélation en février 2019 d’un cancer agressif de la prostate (adénocarcinome infiltrant de 8 mm, hyper-vascularisé, classé PIRADS 4/5, noté score de Gleason 4+4, en regard d’un PSA de 10,70) a engagé l’auteur dans un corps à corps avec l'indomptable maladie. S’inspirant au départ des travaux du docteur Laurent Schwartz — par la suite étendus à d’autres —, il vous conte son expérience par le menu avec un souci permanent d’objectivité qui s’offre de constituer pour chacun une solide base de connaissances, s’attachant à souligner autant les limites que les multiples vertus d’une thérapie relativement efficace, à sa naissance idéalisée hors toute réserve par son auteur.

Avertissement : S’agissant de sujets infiniment complexes, une lecture plus ou moins tronquée des textes du présent site, qui n’invitent qu’à la réflexion au regard de faits en constante évolution, dépendants du contexte, exposerait le lecteur à tirer de sa lecture des conclusions erronées.

LE DOCTEUR LAURENT SCHWARTZ

« Le Docteur Laurent Schwartz, sorti major de sa promotion de la faculté de médecine de Strasbourg, a commencé sa carrière pendant sept ans à la prestigieuse Harvard Medical School, diplômé en radiothérapie/oncologie. Rentré en France, il travaille comme praticien hospitalier dans plusieurs hôpitaux de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris et continue parallèlement à se consacrer à la recherche fondamentale sur le cancer. Détaché à l'Ecole Polytechnique après avoir été écarté de l'AP-HP pour avoir publiquement montré dans son ouvrage « Métastases, vérités sur le cancer » (Hachette - 1998) les limites de la chimiothérapie et l'urgence d'explorer d'autres pistes, il y crée un groupe pluridisciplinaire regroupant des médecins, des mathématiciens, des physiciens et des biologistes, accusant le trop-plein d'argent et le politiquement correct d'avoir figé la recherche et empêché toute alternative. »

BIG PHARMA

« Le terme de Big Pharma est utilisé pour désigner collectivement l'industrie pharmaceutique mondiale. Selon Steven Novella, le terme en est venu à désigner une forme diabolisée de l'industrie pharmaceutique. Le professeur de littérature Robert Blaskiewicz écrit que les théoriciens de la conspiration utilisent le terme de Big Pharma comme abréviation pour désigner une entité abstraite [sic] formée de sociétés, d'organismes de réglementation, d'ONG, de politiciens, et souvent de médecins partageant un intérêt pour la prescription de produits pharmaceutiques qui leur rapportent gros. Le complot de Big Pharma s'organiserait dans le cadre du lobbying pharmaceutique. »

… ET MOI

(dernière mise à jour : 25 février 2023)

Quant à moi, qui ne suis pas l’auteur des deux précédents alinéas (respectivement extraits du site https://guerir-du-cancer.fr/ et de https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot_de_Big_Pharma), je ne suis, dixit Laurent Schwartz, qu’un « pauvre bougre » (en ce qui me concerne, en devenir seulement…) atteint d’un cancer, auquel il offre sans la moindre contrepartie financière l’éclairage réconfortant de son savoir et de son empathie.

Vous l’aurez sans doute compris : ce « charlatan » (charlatan et mécène « en même temps » !…), alors qu’il en sait de plus en plus, en dit de moins en moins d’une conférence à l’autre. Deux d’entre-elles (datant de 2015) sont selon moi fondatrices : https://www.youtube.com/watch?v=4mqcyt7UWVI et  Cancer, guérir tous les malades ? | Laurent SCHWARTZ - YouTube Toutes deux datent d’une époque désormais révolue, lorsqu’il lui était encore permis de s’exprimer librement, s’abritant notamment derrière une législation encore relativement libérale à l’égard des compléments alimentaires. Il y expose l’essentiel de ses recherches et ses premiers résultats. La seconde rattrape notamment la mauvaise qualité visuelle des diapositives projetées à l’occasion de la première. Nonobstant les affirmations quelque peu hâtives de ses premières apparitions, au cours de la conférence qu’il a donnée à Paris le 28 septembre 2019 Laurent Schwartz - Cancer : entropie et énergies pour une médecine du vivant - YouTube, il repositionne le cancer au rang des maladies complexes, après l’avoir imprudemment qualifiée de simple dans les années qui ont suivi la publication de son livre. L’essentiel que l’on peut retenir de cette conférence se résume ainsi : son protocole métabolique initial (le cas échéant appuyé de bleu de méthylène et/ou de dioxyde de chlore), dans le cas de cancers agressifs, est au mieux capable de retarder — considérablement —l’issue fatale. Pour être complet, je mentionne la parution d’un nouveau livre en octobre 2022 dans lequel il réaffirme et précise ses conclusions de naguère, en privilégiant désormais la lutte contre les électrons libres au moyen du bleu de méthylène et du dioxyde de chlore qu’il a introduits dans sa thérapie après que de nombreux patients lui en eurent révélé les vertus. J’y reviens longuement dans les pages qui suivent. Toutefois, de multiples approches complémentaires, notamment nutritionnelles, peuvent être explorées (c’est votre serviteur qui s’exprime ici) et s’ouvrir sur de nouvelles espérances. L’excellent professeur Vincento Gastronovo de l’université de Liège, vous reprendra à point nommé là où vous a laissé le docteur Laurent Schwartz (nombreuses vidéos sur Youtube).  Pour ma part, j’ai opéré une synthèse des deux approches : la première, curative, la seconde préventive à ouverture curative. Pour débuter : EPIGENETIQUE par le Docteur Castronovo - YouTube. L’idée consiste à attendre des capacités curatives de la part d’éléments nutritionnels et environnementaux reconnus pour leurs capacités préventives. Dans une seconde vidéo (elles sont toutes intéressantes) Alimentation et cancer : mythe ou réalité ? - YouTube, il présente un nombre accru de dispositions pratiques.

MA ROUTE SOLITAIRE

Il ne vous reste donc plus, « pauvre bougre » que vous êtes, qui avez, en proie au doute, comme moi (ou pas) décliné les offres de Big Pharrma déclarées incontournables (la radiothérapie, la curiethérapie et l’hormonothérapie, dans mon cas), qu’à consacrer le plus clair de votre temps, durant des mois, à naviguer sur internet à la recherche de la pierre philosophale, où les avis censurés et les avis contrariés soumettent votre perspicacité à rude épreuve. De doute en doute, de moments de jubilation en espoirs déçus, j’ai bâti pierre à pierre la pharmacopée qui me laisse enfin penser qu’un jour peut-être je mourrai d’autre chose que d’un cancer de la prostate. Un ami de longue date, médecin — qui plus est anatomopathologiste —, qui m’avait formellement déconseillé de tenter l’aventure, désormais plus optimiste que moi-même, m’a adressé (le 20 décembre 2019, alors que mon PSA s’élevait encore à 5,93 — contre 10,70 le 22 mai 2019) le courriel suivant :

Vos résultats sont stupéfiants ! Votre acharnement et la minutie de votre protocole sont un modèle du genre.

Pas même le pape ou le président des USA ne bénéficieraient d’un tel suivi !

Tout est en faveur de la régression de l’adénocarcinome.

Vous arriverez à le vaincre contre toute attente de la médecine traditionnelle.

Félicitations pour votre obstination.

Mais ne vous attendez pas à me voir instruire ici le procès de Big Pharma — des millions d’internautes, peu comptables de leur temps, s’en chargent — car je reste toujours soucieux de pouvoir y recourir en dernier ressort — quoique de moins en moins…, ni même à vous encourager, tel un gourou, à m’emboîter le pas. Je me propose simplement de vous conter par le menu par quels moyens, et avec quelles incidences sur mon état de santé, je suis parvenu depuis le 22 mai 2019 à mettre mon cancer, pourtant très agressif, en panne d’inspiration. À la lumière de mon expérience, vous serez possiblement (un peu plus en tous cas) en mesure d’élaborer votre propre stratégie, sans négliger une approche aussi mûrement réfléchie que la mienne.

Seule ombre au tableau : les compléments alimentaires, qui constituent le plus clair de ma thérapie, sont très onéreux, les profiteurs prospérant des deux côtés. Pour être complet, il convient d’ajouter à cette dépense les bilans, notamment sanguins, que la Sécurité sociale ne rembourse pas, et celles que votre médecin traitant s’abstient, voire refuse de vous prescrire, pour ne pas (trop) déplaire à la Sécu — et ne surtout pas s’immiscer dans l’affaire… —, et que vous décidez de financer de vos deniers. L’addition mensuelle qui en résulte peut être qualifiée de budget (quoique j’en aie peut-être pour ma part intégré plus que de strictement nécessaire, afin de prendre en compte les spécificités de mon état de santé, notamment cardiovasculaire).

Je vous propose, sans plus attendre, de cliquer sur le lien suivant afin de suivre de semaine en semaine quelle a été l’évolution de mon PSA. Cette version simplifiée est dite « expurgée de sa pharmacopée » car elle ne mentionne pas les innombrables compléments et retouches de pharmacopée auxquels j’ai procédé au fil des semaines et des mois. Notez que la lecture sur smartphone n’a rien d’ergonomique. Lien destiné aux internautes disposant d’une version 64 bits d’Excel : psa-expurge-de-sa-pharmacopee.xlsx. Lien universel au format pdf (un peu moins ergonomique) : psa-expurge-de-sa-pharmacopee.xlsx.pdf. Dans les deux cas, je vous invite à zoomer sans retenue.

NB : En fonction de votre configuration, le fichier s’ouvrira dans l’application que vous avez désignée ou prendra place dans le dossier de téléchargements de votre ordinateur.

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